La culture du Web.
Voyage dans les strates d'une terre commune.
Cette conférence a considérablement enrichi mon approche du web, du monde et de la plupart des choses qui ous entourent.
Jeremy Keith est plus qu’un webdesigner reconnu, écrivain ou même musicien ; il est un penseur – membre de la “Long Now Foundation”.
Des concepts aux réalisations – fixer le passé pour définir le futur.
Le conférencier retrace l’histoire du web grâce à une approche liant les technologies et les hommes dans le temps. Dans cette perspective historique et personnelle, il nous fait part de l’ idée de « pensée à long terme » grâce aux “pace layers” – établis par Stuart Brand et Paul Saffo.
“Any Kind of system haves rates of change”.
Selon ce principe, les bonnes innovations – Changements rapides et instables – se stabilisent et descendent dans une couche plus lente et plus stable.
Le concept de “Layers of the Web”.
Instruire la pensée de “Pace Layers”.
Le principe de “Layers of the web“ est l’extraction du web en termes de “Pace layers“. Il attribue un composant du Web à chacunes de ces couches interactives. Cette attribution étant fonction du rythme de changement de chacun des éléments qui la compose. L'élément le plus bas changera très peu et l'élément le plus haut, changera à un rythme très élevé.
Les strates du Web.
- Le JAVAscript ecosystem a un rythme de changement effréné : “frameworks“, “buildtools”, etc.
- Le CSS a un rythme de changement rapide : les flexbox, les grilles, etc.
- Le HTML a un rythme de changement relativement rapide : il est passé de 20 “tags;“ à plus de 100 éléments ; de la version de base, au HTML5.
- Les URLs ont donc un rythme de changement lent : ils sont stables mais les liens meurent.
- Le HTTP a un rythme de changement très lent.
- Le TCP/IP n’a pratiquement pas de rythme de changement
Méthode de conception.
- “The principle of least power”: Utiliser le langage le plus simple/universel pour une solution robuste.
- Comment cela va-t-il fonctionner ? Comment cela vas t’il planter ?
- Le Utiliser au maximum les couches les plus basses – ne monter dans la couche supérieure qu'à condition de ne pas pouvoir faire autrement.
Résultat
De cette manière, si une ou plusieurs des couches supérieures ne sont pas accessibles, cela fonctionne.
Penser résilience et Compatibilité
Construire en couches permet de préserver l'essence du web, « rien ne peut casser la compatibilité » , il faut garantir l'accès aux informations.